Moi-même en tant que simple être humain, en tant que petit être fragile je n'aurais jamais cru à cette histoire. Mais après ce qu'il s'est passé, j’ai bien été forcée d'y croire. Il y a six mois, j'ai rencontré l'homme le plus parfait du monde. Grand, sportif, séduisant et captivant. Mais plus que tout plein au as - enfin ne pensez pas que je suis cupide. Et comme une gourde je suis tombée éperdument amoureuse de lui. Au fond, j'aurais dû me douter que notre histoire ne pouvait pas durer, c'est vrai il était tout de même plus vieux que moi. Mais je n'imaginai pas à quel point. En fait, au fil du temps j'ai pu remarquer de drôles de choses chez lui. Dans sa façon d’être, comme dans sa façon de penser et son appartement. D'anciennes photos, très anciennes des années 50, peut-être même 70, avec un homme qui lui ressemblait trait pour trait. Et cette drôle de sensation aussi, quand il m'approchait, pendant un court instant tout autour de lui le temps s'arrêtait. Puis il y eut ce jour, où il fut forcé de m'expliquer... On était allés voir un film au cinéma, et la soirée était tellement magique que je n'ai pas voulu l'écourter. Je me suis arrêtée dans une épicerie ouverte la nuit, histoire d'acheter soda et Skittles. Deux gars cagoulés et armés sont entrés avec pour idée en tête de cambrioler la petite épicerie... mon Xavier c'est interposé. Au début je croyais qu'il voulait jouer les héros, mais je me suis rendue compte qu'il en était vraiment un. Je m’explique, tout c'est enchaîné très vite, un des deux gars a braqué son arme contre Xavier et a tiré. Une fois de plus le temps c’était arrêté. Une énorme tâche rouge s’est formée sur sa poitrine. Il avait reçu une balle, il aurait dû tomber à terre, et mourir ! Au lieu de cela, il a simplement reculé avec la puissance de la décharge. Il s'est redressé mine de rien, m'a attrapé par le bras et on a quitté l'épicerie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sa blessure s’est refermée après avoir éjecté la balle... C'est ainsi qu'il m'a emmené dans le « monde » des Immortels. ON VEUT LA SUITE !

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